Les origines du Shiatsu

Le Shiatsu s’inscrit dans la filière particulièrement riche des techniques manuelles pratiquées depuis des millénaires en Extrême Orient.

Si l’on en croit la tradition, l’Inde aurait été le berceau de toutes ces disciplines corporelles. Enseignées par des moines bouddhistes, ces techniques se propagèrent d’un côté vers la Birmanie, le Cambodge, le Laos et la Thaïlande, de l’autre vers la Chine où elles se modifièrent sous l’influence conjuguée du Taoïsme et du Confucianisme.(© Y. Kawada)

Au 7ème siècle environ, le Japon à son tour fut touché par ce phénomène, le TUI-NA et l’AN-MO virent le jour. Ces disciplines procédaient par vibrations, percussions et étirements. Au fur et à mesure la technique, chinoise à l’origine, devint japonaise et connut son apogée à l’époque EDO (1616-1867).

Ces deux premières disciplines évoquées se fondirent en une seule et devinrent l’AN-MA.

A la demande du gouvernement de l’époque, cette dernière spécialité fut réservée aux non-voyants et évolua en une sorte de massage relaxant dénué de toutes connotations médicales. Il faut attendre la dynastie MEIJI (1868) pour que l’AN-MA, privilégiant cette fois-ci la « pression« , fasse à nouveau son apparition dans un contexte plus médical. C’est dans les années 1930 que cette pratique prit alors le nom de SHI-ATSU (pression des doigts) et c’est seulement en 1954 que le SHIATSU fut reconnu officiellement par le Ministère japonais de la Santé comme une médecine à part entière.

En 1970, le Shiatsu fit son apparition en France grâce à des Maîtres comme Y. Kawada, T. Kagotani, R. Tokuda, H. Izumo et quelques autres sans oublier des stages ponctuels animés par des personnalités comme W. Ohashi et S. Masunaga.